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Bienvenue
à LAMORTEAU |
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Vous
avez décidé de visiter le sud de notre petit
pays, c'est une très bonne idée car aux confints
du sud de la province de Luxembourg, vous voici en Gaume.
Virton en est la capitale, une petite ville dont l' origine
remonte déjà à l'époque gallo-romaine
( Vertunum ). D'ailleurs, l'etymologie de Virton n'est pas
issue du confluent de la Vire et du Ton, tout proche, mais
d'un mot d'origine celtique qui signifierait "colline,
"tumulus". La Gaume, c'est notre " Provence
belge " et c'est vers un de ses villages, Lamorteau que
nous vous emmenons pour découvrir faune et flore au
travers de chemins pittoresques jalonnés d'Histoire
et d'histoires...ses bois, ses ruisseaux, ses vignobles et
ses mystères, la Gaume est terre de légendes...
Lamorteau
ne fait pas partie de l'entité de Virton mais des 7
villages constituant la commune de Rouvroy, soit Montquintin,
Couvreux, Dampicourt, Harnoncourt, Rouvroy, Torgny et Lamorteau.
Pour ces deux derniers, ils sont situés dans la partie
la plus méridionale de Belgique. |
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Vous
voici au coeur de la ville, devant l'église St Laurent,
bâtie en 1826, elle est de style Empire, à l'intérieur,
l'apparition de la Vierge à St Bernard de Gaspar de
Crayer, chaire à prêcher (1745); vitraux de Louis-Marie
Londot, de Namur (1957).
La Gaume vous accueille, vous avez l'embarras du choix car
les richesses de la région sont nombreuses, surprenantes,
captivantes. Voici quelques sites à voir absolument
dans les environs proches de la ville. C'est sur l'emplacement
d'une nécropole du VII ème siècle que
l'on peut admirer aujourd'hui la petite église St Martin
de Vieux Virton, vers la côte de St Mard. Le promontoir
sur lequel elle se trouve fait partie du plateau de Mageroux,
plateau sur lequel on a fait de nombreuses découvertes
archéologiques. une première église fut
installée dans la nécropole et, du IX ème
au XIX ème siècle, l'église subit plusieurs
modifications quand à son agrandissement et son architecture.
)
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Niché
au creux d'une vallée dans laquelle s'écoule
lentement le Ton aux nombreux méandres, dominé
par trois collines, la Solire au nord, la Havane, au sud et
la Hornule à l'est, le village bénéficie
d'un climat sensiblement le même que celui de Torgny
tout proche. La France est à 800 mètres et le
passé du village est lié à cette proximité
car naguère encore, le chemin de fer et la gare constituaient
une activité importante, la douane et gendarmerie également.
Etymologiquement,
eau morte ou dormante, qui ne s'écoule pas. Le Ton dont
la pente est faible de par la multitudes des méandres
est sujet à de fortes inondations laissant ça
et là des mares d'eau stagnante, mais en Gaume, une seule
explication ne suffit pas, d'autres racines sont avancées
et nous y reviendrons plus loin. En 1472, Lamorteau s'écrivait
"La Morte Yawe", en 1691, La Mortiaux et encore en
1776, La morte Awe.
Lamorteau,
c'est un village gaumais où la convivialité
est de rigueur, le gaumais bien que légèrement
" frondeur " est accueillant, la table est toujours
dressée alors, chers visiteurs, en un mot, bienvenue
chez nous ! |
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La
principale caractéristique est sur la façade
sud, la présence dans le mur de la tour romane de deux
blocs de pierre d'origine romaine, l'un représentant
clairement un bateau et l'autre, des imbrications.
En se dirigeant vers la côte de Saint-Mard, non loin
des bois, se trouvent trois énormes blocs de pierres
sur lesquels les hommes du néolithique aiguisaient
leurs outils et leurs armes.
Ces polissoirs portent des cupules, traces larges ou étroites
du frottement des pierres à polir. Jadis, on attribuait
des origines surnaturelles à ces marques et les pierres
ont porté le nom de " Pierres des Fées
" ou " Cailloux des Sorcières ". C'est
au musée gaumais fondé en 1937 dans un vestige
de l'ancien couvent des Récollets construit à
la fin du XVII ème siècle que vous découvrirez,
entre d'autres richesses, la moissonneuse des Trévires.
Petit
passage au parc communal et son totem canadien, il rappelle
le passage des soldats canadiens dans la cité . De
1954 à 1967, les troupes canadiennes de l'OTAN dont
les F-86, et les CF-104 puis les CF-100*de
reconnaissance photographiques étaient basés
à Marville (F). En face, la maison du tourisme, arrêt
indispensable, les oeuvres d'écrivains locaux, artisanat,
vanneries, terroir. L'hôtel de Ville, bâti en
1859 dont l'intérieur fut entièrement rénové
en 1968-1970 mérite le coup d'oeil, tout comme les
vieilles ruelles avoisinantes.
*Précision apportée
sur le type d'appareils par Mr Stephen Lowry lui-même
canadien ayant habité Lamorteau dans les années
1960 |
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